- Nos villages
Aragnouet
A la porte de l’Espagne
- Vallée d'Aure
Altitude
1.100m
Ville:
246
Histoire
La commune d’Aragnouet comprend plusieurs hameaux : Eget, Fabian, Aragnouet et le Plan. L’étroitesse de la haute vallée d’Aure explique l’implantation de cet habitat égrainé le long de la Neste. Au XIVe siècle, c’était le hameau d’Eget qui était le centre administratif et religieux de la haute vallée d’Aure. L’ensemble de ces hameaux est devenu la commune d’Aragnouet après la Révolution française.
Economie Locale
Comme les autres villages de la vallée d’Aure, l’activité principale de ces hameaux était autrefois le pastoralisme. Les habitants élevaient des brebis, des vaches, des chèvres et travaillaient la terre (blé, sarrasin, pommes de terre). Les maisons traditionnelles étaient constituées du logis d’habitation et de dépendances agricoles, réunis autour d’une cour fermée. Chaque habitant possédait des jardins en terrasse et un four à pain. Tout autour des habitations se déployaient des champs cultivés.
Au début du XXe siècle, la construction des barrages donna un nouvel essor économique pour le village en apportant du travail pour ses habitants. Cet essor se concrétise par l’installation d’une nouvelle population dans la “cité” nouvellement créée autour de la centrale hydroélectrique, en contrebas du village.
Puis, dans les années 1970, la commune poursuivit son développement économique avec la création de la station de ski de Piau-engaly et l’ouverture du tunnel d’Aragnouet-Bielsa.
Aragnouet contrebandier
Le charmant spot de Pont de Moudang sera le théâtre de l’arrivée de l’avant-dernière étape des contrebandiers. Un marché traditionnel et un bon repas vous attendent!
Le tunnel d’Aragnouet-Bielsa
En 1955, ce projet international à 1 821 mètres d’altitude paraît insensé ! La Haute Vallée d’Aure en est alors aux balbutiements du tourisme, et de l’autre côté Bielsa est totalement enclavée, sans route carrossable vers les autres villes espagnoles. Il fallut la passion et la détermination de quatre “mousquetaires”, dont le maire de Saint-Lary Vincent Mir, pour réussir à convaincre, un à un, les dirigeants des deux versants. Ils feront traverser la frontière à l’un des cinq préfets des Hautes-Pyrénées par le “chemin des contrebandiers”, et feront classer départementale une piste ouverte “clandestinement” à Fabian. Après 21 ans de luttes, le tunnel long de 3 km sera pourtant inauguré en 1976 et deviendra une des clés du développement de la vallée. Il aura permis de renforcer les liens économiques et les échanges commerciaux entre les deux versants français et espagnol.